La prostitution est une activité qui existe depuis des siècles. Dans certains pays, elle peut être légale et réglementée, légale et non réglementée ou illégale. Quoi qu’il en soit, l’échange de services sexuels est considéré comme une forme d’exploitation pour beaucoup. 

Les raisons qui poussent à la prostitution

Les difficultés économiques

En effet, les femmes qui se lancent dans la prostitution vivent dans une grande précarité. Cela leur permet de survivre et de subvenir aux besoins de leur famille, comme le fait remarquer Justine, qui, après une séparation, se retrouve sans argent. Pour payer les factures, les vêtements de ses deux garçons, leurs frais de santé, etc, elle se prostitue. 

C’est aussi le cas de Yoyo qui exerce le plus vieux métier du monde pour soutenir son mari en prison et subvenir aux besoins de leur fils. Pour un grand nombre, c’est un bon moyen de gagner de l’argent malgré le manque d’accès à l’éducation et à l’emploi. Certaines peuvent exercer ce métier pour rembourser des dettes. Les migrantes en situation irrégulière sont bien souvent obligées de se prostituer, pour gagner de l’argent. 

Les facteurs sociaux

Beaucoup d’entre elles ont vécu un passé douloureux, et plus particulièrement des violences sexuelles et/ou physiques dans leur enfance. Le manque de soutien familial peut également être un facteur important. Effectivement, les jeunes filles rejetées par leurs parents sont vulnérables, ce qui peut les inciter à se tourner vers la prostitution. 

Par ailleurs, les proxénètes et les réseaux de traite d’êtres humains sont toujours à l’affût de femmes vulnérables, car elles sont faciles à manipuler. La dépendance aux drogues peut aussi les inciter à exercer cette activité, d’autres y sont introduites en étant déjà en situation de dépendance. 

Des solutions pour leur avenir

Il existe des organismes qui aident les prostituées à sortir de ce cercle en leur proposant des solutions d’accompagnement et de réinsertion. Cela peut leur offrir de nouvelles perspectives grâce à différentes alternatives.